Le divorce contentieux
Les trois cas de divorce
Pour acceptation du principe de la rupture du mariage
Les époux sont d'accord pour divorcer, mais ne s'entendent pas sur les conditions et sur les conséquences.
(art. 233 et suivants du code civil)
Pour altération définitive du lien conjugal
Les époux vivent séparés depuis au moins deux ans
(art. 237 et suivants du code civil)
Pour faute
Selon l'autre, l'un des époux aurait commis une violation grave ou renouvelée des obligations liées au mariage.
En l'espèce, ces faits susceptibles de rendre intolérable le maintien de la vie commune doivent être prouvés par le l'époux demandeur et restent à l'appréciation du juge.
Cependant, depuis 1975, une violation des obligations liés au mariage ne constitue plus un délit.
Pour autant, cela n'empêche pas la sanction d'autres infractions comme les violences ou autres.
(art. 242 et suivants du code civil)
L'Audience de Conciliation
En cas d'échec, elle peut être renouvelée pendant l'instance.
Le juge convoque les époux et tente de les concilier.
Il s'entretient avec l'époux présent et l'invite à la réflexion si l'autre ne se présente pas à l'audience ou se trouve hors d'état de manifester sa volonté.
Les avocats assistent ensuite à l'entretien.
Elle peut être suspendue et reprise sans formalité.
Les Mesures Provisoires
L'Audience de Jugement
Mais, il peut rendre un jugement de rejet lorsque les faits ne sont pas établis ou que leur gravité ne justifie pas le prononcé du divorce.
Par ailleurs, à la demande des époux, le juge peut se limiter à constater dans les motifs du jugement qu'il existe des faits constituant une cause de divorce, sans avoir à énoncer les torts et griefs des parties.
Procédure en Appel
Un appel peut être soulevé par l'un des époux dans un délai de un mois après la signification du jugement de divorce.
Dans ce cas, chacun des époux (appelant et intimé) doit s'acquitter d'un droit de timbre de 225,- € auprès du Trésor public.